Le mot du président
Créée en 2012, l’Église Protestante Unie instaurait dans sa Constitution la limitation à trois mandats de quatre ans pour les conseillers presbytéraux. Une telle règle a été pensée pour permettre un renouvellement des membres des instances locales et favoriser la dynamique communautaire. Comme les compteurs repartaient à zéro, les membres des Conseils déjà présents devenaient rééligibles jusqu’en… 2024.
Dans nos sociétés, la notion d’engagement a significativement évolué. Cette règle des 12 ans colle à cette réalité aussi. Elle permet plus de mobilité. Elle renvoie chacune et chacune devant une diversité de mobilisation plus large et renouvelée dans des actions plus concrètes, des groupes spirituels ou encore de la coordination au service de l’Église ou ailleurs.
Il y a donc du pour et du contre, des avantages et des inconvénients. Les engagements de 40 ans n’existent plus ; ces derniers pouvaient risquer de bloquer les adaptations nécessaires dans les communautés locales et auraient pu freiner les initiatives. Au contraire, un engagement plus court (12 ans, c’est déjà pas mal!) engage à l’engagement si je puis dire : la rupture conventionnelle est anticipée…
Quoi qu’il en soit, l’enjeu est important car ce sont principalement les anciens qui prennent en charge la responsabilité de fonctions importantes comme la présidence, la trésorerie ou le suivi des actions. L’échéance arrive donc à son terme et les prochaines élections pour notre paroisse auront lieu le 17 mars 2024 lors de notre assemblée générale.
À nos responsabilités…
François Delorme-Duc
Président du Conseil presbytéral
Adaptation pour partie des propos de Guillaume Brétose dans son article : RENOUVELLEMENT DES MANDATS, DES CONSEILS PRESBYTÉRAUX SOUS PRESSION